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La valise de Mary Poppins

Etre photographe consiste non seulement à écrire avec la lumière, mais aussi à savoir s’adapter à tout, tout le temps ! L’équipement qui nous accompagne est notre premier assistant. Solide, fiable et compact, mon équipement Manfrotto m’a permis de composer peu à peu une unité polyvalente, qui répond parfaitement à une photographie hybride, à mi-chemin entre prise de vue en reportage et en studio. Et ma valise Reloader-55 PL me permet d’emporter avec moi l’essentiel pour parer à toutes les situations de prise de vue.

1_Reportage à Vienne (Isère) dans un cabinet d’expertise comptable. Ne sachant pas quelles conditions d’éclairage m’attendent, j’emporte ma LED Croma2 et mon Befree pour parer à toute éventualité.

En effet, je travaille essentiellement pour la communication des entreprises, grandes ou petites. J’accompagne beaucoup de jeunes entrepreneurs dans le lancement de leurs projets. Mais leurs contraintes budgétaires m’obligent à proposer des solutions techniques optimisées. A l’heure d’Instagram et des Smartphones, prendre une jolie photo ne suffit pas à convaincre. Tout le défi consiste à apporter de la qualité, sans perdre en rapidité. Il faut savoir créer un maximum avec un minimum, improviser pour faire face aux contraintes de temps, d’espace et de lumière.

2_ Dans l’atelier exigu d’un artisan tapissier, j’alterne entre la prise de vue reportage à main levée et les photos de ses réalisations, prises sur trépied, appareil connecté à l’ordinateur.

Le principal avantage de ma valise Reloader-55 PL est dans ses compartiments en mousse totalement modulables. La même valise me permet d’obtenir des configurations totalement différentes. J’y ai toujours ma base avec deux boîtiers et trois ou quatre objectifs. Mais je modifie les compartiments selon le type de prise de vue prévue.
En reportage, boîtiers, optiques et flash cobra suffisent. Mais dès qu’il s’agit d’architecture intérieure, de portraits posés ou de mise en images de produits, ça se complique. Des trépieds à l’éclairage de studio, le volume et le poids augmentent vite.

3_Congrès à Montpellier : reportage et portraits posés. Que ce soit en train, en taxi ou à l’hôtel, il faut rester compact.

Lorsque je pars en reportage mais que mon client demande en option un portrait posé, je peux glisser dans mon Reloader ma LED Croma2, que je viens monter sur mon trépied Befree. En revanche, si je pars sur une journée complète de portrait d’entreprise, j’emporte une tête de flash studio. Que ce soit en train, à pied ou en voiture, je sais que mon éclairage est parfaitement protégé des chocs. Et les roulettes sont un atout majeur pour épargner mon dos du poids du matériel.

4_L’indispensable pour des portraits d’entreprise avec un flash de studio.

La pochette latérale et sa petite sangle me permettent d’y glisser un pied lighting compact et mon parapluie de studio. En portrait notamment, les prises de vues se font en connecté, c’est à dire avec mon appareil directement relié à mon ordinateur portable. Je le transporte donc en toute sécurité dans le compartiment supérieur du Reloader.
Il me reste suffisamment de place pour ajouter les accessoires indispensables : rallonge et multiprise, batteries et câbles, contrepoids, bol parapluie, pinces etc..

Et tout rentre dans mon Reloader-55 !

5_Portraits pour le groupe Vinci, réalisés à l’Hôtel Molitor. Je transporte une grande partie du matériel de studio dans mon Reloader-55.

Je peux donc arriver chez mon client simplement avec ma valise Manfrotto, très compacte.  Et comme avec le sac de Mary Poppins, j’en sors au fur et à mesure de quoi parer à toutes les situations. Effet garanti !

Aurélie COUDIEREAutres articles de l'auteur

C'est par le cinéma qu'Aurélie Coudière est venue à l'image.
Après des études d'audiovisuel pendant lesquelles elle découvre la photographie, elle débute sa carrière comme technicienne de cinéma sur les plateaux de tournage, notamment comme assistante réalisation. En 2008, elle part vivre quelques mois à Brooklyn où elle documente en photo le quotidien de la communauté jazz de Williamsburg, entre autres pour le studio d'enregistrement du tromboniste Josh Roseman. Un an plus tard, elle s'installe comme photographe indépendante à Paris.
D'abord spécialisée dans la photo de concert, elle diversifie peu à peu son activité grâce à différentes collaborations en tant qu'assistante de studio. Elle publie en parallèle trois ouvrages de pédagogie photo pour Pearson Education.
Basée à Nantes depuis 2016, elle navigue entre Paris et la Province pour alterner reportages et portraits dans l’univers des entreprises. Ce domaine lui offre l’opportunité de photographier aussi bien les grands groupes que le monde de l’artisanat, un sujet de prédilection pour une photographie humaniste.

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