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Reportage : les tortues marines sur la côte ouest de l’Australie

 

Isolée à plus de 1000 kilomètres au nord de Perth se trouve une terre aride bordée par une barrière de corail appelée Ningaloo. Nous y rencontrons une équipe de biologistes marins qui étudient les zones de nidification des tortues marines sur la côte de Gnaraloo. De novembre à février, ils parcourent nuits et jours 7 kilomètres de plage où une importante population de tortues caouannes vient pondre. Leur comportement migratoire est encore peu connu et la recherche réalisée par ces scientifiques sur le terrain est essentielle pour établir les bases de la protection de cet habitat naturel. Pendant 3 mois, nous les avons suivi avec nos appareils photo et notre matériel Manfrotto dans le but de documenter la biodiversité de cette région du monde.

Un matériel léger et pratique

Quand on cherche à photographier la nature et la vie sauvage, on ne sait jamais exactement à quoi s’attendre. Afin de maximiser nos chances de voir des tortues et d’autres animaux, nous nous levions chaque jour avant l’aube pour aller parcourir à pieds la plage de Gnaraloo Bay et ses alentours. Être accompagnés de sacs à dos et trépieds légers était donc un must.

Le trépied BeFree en fibre de carbone, avec son poids de 1,1 kg, s’avère être le compagnon parfait pour nos expéditions quotidiennes ! Peu encombrant, j’en oublie presque sa présence pendant les longues heures de marche. Une fois déplié, sa légèreté me permet de le déplacer sans effort pour me rapprocher du sujet sans l’effrayer. Pour un accès rapide, je glisse en général un pied dans la bretelle de mon sac à dos.

Le sac à dos Sling Pro 3N1-35 est d’un confort inégalé, j’y emporte chaque jour mon 7D Mark II et 3 optiques (11-20mm, 70-300mm et 100mm macro) ainsi qu’une gourde d’1L, une lampe frontale, une GoPro, un tube de crème solaire, quelques accessoires, une batterie de rechange et parfois même un masque et un tuba. Sans oublier la housse anti-pluie, fournie avec le sac, qui m’aura servi plus d’une fois car les orages nous surprennent régulièrement en saison humide. Ce qui me plait également avec ce sac à dos c’est de pouvoir accéder très rapidement à mon appareil en glissant le sac sur le côté : pas besoin de le poser à terre, ce qui me convient parfaitement. Sauf quand il s’agit de photographier les bébés tortues, elles sont si petites qu’on peut prendre le temps de poser le sac et faire corps avec le sable ! Pour shooter à ras le sol, j’utilise parfois un paréo ou un vêtement en guise de bean bag, mais le trépied de table PIXI Evo est une très bonne alternative pour éviter d’ensabler son appareil.

Un matériel résistant mis à l’épreuve des éléments

Suivre une équipe de scientifiques sur la côte de Gnaraloo n’est pas chose facile. Pour décrire les conditions, la barrière de Ningaloo est en plein sur le tropique du Capricorne et nos logements sont en hauteur à quelques dunes de l’Océan Indien. Que ce soit sur le terrain ou réfugiés dans notre bungalow de pierres et de taule : le sable, le sel et le vent nous accompagnent partout.

Le sac à dos Offroad 30L est idéal pour ce genre de climat. Il possède peu de fermetures éclairs donc moins de risques de rouille ou de sel incrusté. Il est déperlant et bien hermétique au sable et au mouches (oui, aux mouches !) avec son compartiment photo doublé et sa poche du haut avec rabat. Le matériel audio et vidéo peut être vite rangé en cas de conditions extrêmes.

Le kit monopode vidéo avec rotule est aussi très résistant même si la rotule et la cartouche fluide à la base du monopode sont directement exposées au sable et parfois à l’eau de mer, nos ennemis numéro 1 ! Un nettoyage journalier est de rigueur pour maintenir le matériel en bonne condition car il arrive souvent que dans le rush on sacrifie son équipement pour le bon cadrage. Mais la mécanique simple et robuste du monopode le rend très facile à entretenir, même lorsque Jérémie a dû nettoyer en profondeur la rotule vidéo et les frictions après une journée particulièrement venteuse. Fiabilité et polyvalence sont de grands atouts pour ce monopode selon Jérémie qui n’a pas peur d’y laisser fixés son boitier 70D et son enregistreur H5 monté sur mini bras magique, le tout posé sur son épaule pendant les patrouilles sur la plage. Il garde pratiquement toujours les 2 sections du haut du monopode dépliées, ce qui équilibre le poids sur son épaule. Une fois au sol, la caméra se trouve à hauteur d’œil et il n’y a plus qu’à descendre les sections pour cadrer rapidement, ce qui est plus facile que de les remonter avec le poids de l’appareil.

Le plus dur, c’est de se lever tous les matins à 5h, mais le meilleur moment arrive une demi-heure plus tard quand on marche sur la plage avec les couleurs du lever de soleil et que l’on contemple les surprises que nous dévoile Dame Nature. Photographier en milieu sauvage est tellement gratifiant. A Gnaraloo, les conditions sont rudes et l’opportunité de shooter un beau cliché peut être balayée en une seconde, c’est pourquoi notre attention doit être constamment à son maximum. La fiabilité et la simplicité d’utilisation des équipements Manfrotto nous ont énormément aidé lors de ce reportage pour ne pas perdre de temps et rester concentrés sur nos sujets.

Claire GuillaumeAutres articles de l'auteur

Graphiste de profession, je suis tombée dans le bain de la photographie aux cours de mes voyages. Avec un attrait instinctif pour la nature et la vie sauvage, j’ai décidé d’aller à leur rencontre et ainsi adopté une vie nomade depuis 6 ans en compagnie de mes rêves et de mon appareil photo.
Aux côtés de Jérémie Collado, passionné de vidéo et de prise de son, je retrace nos carnets de voyage sur le blog Soundwave on the road, un univers digital qui lie nos passions. Concernée par la protection des écosystèmes, j’investis mon temps, la photographie et la vidéo dans la mise en lumière de projets environnementaux.

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